La France, c’est le pays dont on a honte. C’est le pays de la collaboration avec les nazis, des crimes de la colonisation, des croisades, de l’inquisition et de mille autres crimes.
C’est le pays dont toute l’histoire est parsemée des plus ignobles crimes, de montagnes de cadavres accusateurs, de pays entiers ravagés et exploités, du christianisme dogmatique et intolérant empêchant la progrès de l’humanité, du racisme borné et de la haine de l’étranger.
Que voulez-vous que ressente Fadela Amara ? Elle ressent de la honte.
Cette honte collective dans laquelle les gauchistes se vautrent tous avec bassesse, cette honte qu’ils nomment La Mémoire et qui leur sert de filtre quotidien à appliquer à tout évènement, toute discussion, toute pensée; une vision déformée, devenue progressivement toujours plus caricaturale et grotesque, dont les médias renvoient l’écho cent fois déformé.
N’avez-vous pas remarqué avec quelle facilité ils déclarent leur honte d’être français, pour la moindre raison futile ? Ils éprouvent une sorte de fierté citoyenne à ressentir de la honte, un petit plaisir masochiste et pavlovien.
Demandez-leur d’éprouver de la fierté d’être français, par contre, et ils vous regarderont avec hostilité, leur filtre idéologique les empêchant même de concevoir qu’un tel sentiment puisse être possible.
Alors évidemment, ceux qui comme Fadela Amara, ont une autre nationalité, une autre culture, peuvent afficher avec emphase la honte de leur identité française, quelque superficielle qu’elle soit, et la fierté, ouvertement assumée, de leur identité africaine.
Les jeunes français d’origine européenne, par contre, n’ont pas cette chance; ils n’ont qu’une seule histoire, qu’une seule identité; ils se contentent donc d’en ressentir la haine et la honte obligatoires et de hâter encore sa destruction.
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