En taule!

- Je crois que la prison n’est pas une solution.
- Quoi ? Ca y est, le sanglier vire gauchiste.
- Non. Mais dans la prison, ils forment une communauté.
- Ben qu’ils y restent, ça leur apprendra, tiens.
- Pour leur apprendre, ça leur apprend. Il y a l’islam, il y a les plus expérimentés, c’est finalement le seul moment de leur vie où ils sont véritablement obligés d’apprendre quelque chose. Et ce n’est pas joli joli.
- De toute façon, si les juges FrancMacs ne les libéraient pas au bout de 15 jours, ils finiraient par comprendre la punition.
- Mais les prisons sont pleines à craquer. Les juges continuent à les y envoyer, mais pour ça ils sont bien obligés d’en libérer d’autres.
- Ah! Facile. Il n’y a qu’à en construire d’autres.
- Ben combien ?
- Autant qu’il en faudra. Suffit de le vouloir.
- Il y a bien un pays qui a essayé: les Etats-Unis. Ils ont aujourd’hui plus de deux millions de prisonniers, 7,5 prisonniers pour 1000 habitants, le taux le plus important sur toute la planète. En France, c’est un peu moins d’un pour mille.
- Et alors ? Si on était au même niveau, ça ne ferait que euh… 400 à 500 000 personnes en prison en France.
- Vous imaginez le coût ? Et encore, je ne vous ai pas dit le pire: la criminalité aux Etats-Unis est toujours extrêmement élevée malgré ces mesures. Et les effets du communautarisme et de la racaillerie qui se développent dans leurs prisons y sont encore pires. Et dois-je préciser que la diversité y est, dans toute l’Europe, et aux Etats-Unis, aussi bien respectée, voire mieux, que chez l’équipe de France de foot ?
- Ah ben oui tiens, c’est finalement de la qu’ils étaient représentatifs, ceux-là. Bon, et on fait quoi ? On les libère, ce sera mieux, c’est ça ? C’est des victimes de la société oppressive capitaliste qu’il faut comprendre ?
- Je n’ai pas dit ça, j’essaie juste de dire que la prison ne résout rien pour eux, contrairement aux criminels de souche. Et la peine de mort non plus ne règle pas le problème, les Etats-Unis, encore une fois, en témoignent. A priori, la solution la plus intéressante et l’expulsion, ou alors la double peine: prison courte, puis expulsion et déchéance de la nationalité. Mais les enfermer et les libérer dans la société ensuite ne règle rien du tout.